Plus de dix ans après la cessation de ses activités, le comité des familles de Petit-Saguenay reprend du service avec une toute nouvelle équipe ! Une quinzaine de femmes très motivées se sont ainsi jointes à l’aventure et se réunissent depuis l’automne pour mettre à jour la politique familiale de la municipalité et améliorer les services aux familles dans le milieu.
Dans sa mouture précédente, le comité avait concocté la toute première politique familiale de la municipalité, travaillé à la création d’un service de garde à l’école du Vallon et à l’ouverture d’une garderie en milieu familial à proximité, obtenu l’aménagement d’un nouveau terrain de jeu en arrière de l’école, géré le camp de jour et organisé diverses activités dont quelques Saint-Jean-Baptiste mémorables.
S’appuyant sur ces acquis, le nouveau comité discute présentement de plusieurs projets potentiels, dont l’aménagement d’un second parc pour enfants dans la municipalité et l’organisation d’activités plus fréquentes pour les adolescents. La joujouthèque sera pour sa part rendue plus accessible et la poursuite du service de transport pour la Maison des Jeunes est largement souhaitée.
Comme l’indique Lisa Houde, adjointe administrative et responsable de la vie communautaire à la municipalité de Petit-Saguenay : «Je l’ai expliqué au comité, ce qui est important c’est que les gens s’impliquent personnellement pour réaliser les projets. Les filles ont bien compris ça. Elles sont positives et ont de très bonnes idées. C’est beau de voir que la relève est au rendez-vous ! »
Lisa Houde précise que le comité est ouvert à tous les parents, hommes ou femmes, peu importe l’âge de leurs enfants : « L’objectif c’est de s’organiser pour améliorer la qualité de vie des familles. Après, on veut aussi organiser des activités pour les jeunes de tous les âges. »
Pour débuter, un peu d’histoire : savez-vous d’où provient l’origine du marché de Noël ? La voici … L’un des premiers marchés de Noël a été organisé à Dresde, en Allemagne, en 1434. L’idée était de permettre aux habitants de se rassembler avant Noël pour acheter des produits artisanaux, des décorations et des spécialités de saison. Au fil du temps, cette coutume s’est propagée dans d’autres pays d’Europe, avec des variations locales, mais toujours autour de la même idée : créer un lieu de convivialité, de partage et de célébration de l’esprit de Noël.
Cette année encore s’est déroulé le marché de Noël au Centre Communautaire La Petite École. De nombreux artisans étaient présents dans une ambiance des plus festives pour faire découvrir leurs créations et leurs produits locaux ! Côté gastronomie, cela a été un véritable délice pour les papilles. L’incontournable vin chaud, ou « Glühwein » en allemand, qui réchauffe à la fois le corps et le cœur, était offert à l’entrée de notre marché, accompagné de café et de chocolat chaud. À l’extérieur, de délicieuses crêpes étaient préparées par le Café du Quai.
Le marché de Noël est bien plus qu’un simple lieu de magasinage. C’est un moment de magie, une immersion dans un univers féérique où traditions et modernité se mêlent pour offrir une expérience inoubliable. Que l’on soit un passionné d’artisanat, un gourmet en quête de saveurs festives, ou tout simplement un amoureux de la magie de Noël, chaque marché à quelque chose de spécial à offrir. Un véritable rendez-vous annuel qui permet de célébrer l’esprit de Noël tout en partageant des instants de joie et de chaleur humaine. Serez-vous au rendez-vous pour l’édition 2025 ?
Le 15 décembre, arrivée du Père Noël et de sa lutine.
Comme à chaque année, la fête des enfants est un évènement très important dans le cœur de nos tout petits. Pour cette journée où la magie du Pôle Nord s’installera à L’Anse-Saint-Jean, nous vous servirons de la délicieuse tourtière en espérant l’arrivée du très attendu Père Noël et sa compagne la lutine. Les enfants ont été invités précédemment à écrire une lettre au Père Noël que nous avons précieusement acheminé au Pôle Nord à l’attention de sa collègue la lutine. Dans cette lettre, les enfants pouvaient dire s’ils avaient été sages ou coquins. Une liste de cadeaux leur était aussi demandée afin de mieux connaître leurs intérêts du moment.
Les 9 et 16 novembre derniers, la bibliothèque de Saint-Félix-d’Otis a été le théâtre d’ateliers créatifs très spéciaux qui ont attiré un public varié, allant des jeunes aux personnes aînées. Ces ateliers, animés par l’artiste multidisciplinaire et auteure Eli Gravelle, étaient dédiés à la création de fanzines. Une expérience enrichissante pour les participants, qui ont pu s’initier à cet art tout en partageant un moment de convivialité et de créativité.
Qu’est-ce qu’un fanzine ?
Un fanzine (ou zine) est un petit livre entièrement réalisé à la main qui permet de partager des idées, des passions ou des créations personnelles. Il peut avoir différents formats et être produit à l’aide d’une grande variété de médiums, comme l’aquarelle, le collage ou le dessin au crayon de bois. Lors des ateliers, Eli Gravelle a guidé les participants dans la création de leurs propres fanzines, en leur offrant des outils et des conseils pour stimuler leur imagination.
Un atelier pour tous les âges
Ce qui a fait le succès de ces ateliers, c’est leur caractère intergénérationnel. Des enfants âgés de 6 à 8 ans ont pris part à l’activité avec enthousiasme, côtoyant des adolescents, des adultes et des grands-parents. L’atelier a ainsi offert un espace de création où les participants de toutes les générations ont pu échanger, partager leurs idées et leurs créations dans une ambiance de convivialité et de simplicité. Les fanzines réalisés au cours de ces sessions reflètent la diversité des inspirations et des talents présents.
Ces ateliers ont été rendus possibles grâce à la collaboration de la municipalité de Saint-Félix-d’Otis et de la MRC du Fjord. Ce soutien financier et logistique a permis de mettre en place ces ateliers créatifs et de favoriser l’accès à des activités culturelles pour la communauté.
En conclusion, ces ateliers de fanzines ont offert bien plus qu’une simple activité créative : ils ont permis de tisser des liens entre les générations et d’encourager l’expression personnelle à travers un médium artistique original. La bibliothèque de Saint-Félix-d’Otis poursuit ainsi son engagement à offrir des expériences culturelles enrichissantes et accessibles à tous.
Le 21 novembre dernier avait lieu l’assemblée générale annuelle de l’AGIR (Action Globale et Innovante pour la Réussite Éducative) dans l’ambiance chaleureuse et décontractée de l’Auberge du Camp de Base à L’Anse-Saint-Jean.
Un peu d’histoire…
C’est en août 2020 que la structure partenariale école-famille-communauté a officiellement vu le jour à la suite de deux années d’une recherche-action auprès des familles et des différents acteurs du milieu concernés par la réussite éducative des jeunes de chez nous.
En quelques années seulement, de nombreuses initiatives et actions concrètes ont émergé sur le territoire du Bas-Saguenay Sud en réponse aux différents défis que peut poser la réussite éducative et l’épanouissement des jeunes en milieu rural. C’est en concertation et en collaboration étroite avec différents acteurs du milieu que sont nés plusieurs projets tels que Semer le goût d’apprendre, le rallye des organismes, les camps thématiques et l’aide éducative en camp de jour pour n’en nommer que quelques-uns, pendant que d’autres se sont consolidés ou bonifiés.
En mode consultation et recherches universitaires
Avec l’objectif de poursuivre notre mission et de continuellement prospérer pour le bien-être des jeunes et des collectivités, l’AGA était aussi l’occasion de consulter et d’engager la réflexion pour une vision commune de la réussite éducative des jeunes. C’est donc en mode cabaret citoyen que les personnes présentes étaient amenées à réfléchir, discuter ensemble et rêver d’un avenir fleurissant !
Élisabeth Boily, à l’initiative de la recherche-action qui a mené à la création de l’AGIR, était aussi des nôtres pour présenter le travail de recherche en cours visant à clarifier les rôles des partenaires et à bien cibler les défis rencontrés dans le déploiement de la structure partenariale. Enseignante à l’UQAC mais aussi orthopédagogue de formation et citoyenne engagée, Élisabeth Boily a de nombreuses cordes à son arc. Par son travail, elle contribue à rapprocher le milieu de la recherche à celui de la pratique.
Une première soirée pensante
Plusieurs invitées spéciales, panélistes ciblées pour leur implication dans nos milieux, ont également pris le micro pour nous partager leur vision de l’éducation, chacune avec leur couleur et représentant un des quatre axes de l’AGIR soit l’innovation éducative avec Mia Arsenault (enseignante en éducation physique), les services de proximité avec Cécile Hauchecorne (coordonnatrice au Trait d’union) et Karine Aubé (coordonnatrice de la Maison des Jeunes), les loisirs et la culture avec Aube St-Onge (agente en développement culturel à la MRC) et la mobilisation avec Corinne Asselin (spécialiste en développement des communautés rurales.)
Pour ma part, j’étais émue d’écouter les témoignages et réflexions des merveilleuses femmes qui ont pris parole et de constater la mobilisation d’un si grand nombre! Non seulement plusieurs parents étaient présents mais aussi de nombreuses personnes engagées dans leur communauté.
C’est près d’une cinquantaine de personnes issues du milieu ou représentant des organismes communautaires impliqués qui ont pris part aux réflexions en répondant à différentes questions adressées à tous!
Cette soirée et la diversité des nombreuses personnes présentes confirment encore une fois mon choix de m’être installée au Bas-Saguenay. Y voir grandir mes enfants valide ma conviction profonde que l’éducation est l’affaire de tous et s’étend bien au-delà du cadre scolaire.
Nous vous présentons Édith Gaudreault. Elle fait des produits cosmétiques naturels. Son atelier se situe à Petit-Saguenay. Elle en vend dans son atelier à côté de chez elle près du chemin Saint-Louis. Elle aide la communauté, car elle vend des produits naturels bons pour la peau. Elle participe même au marché de Noël.
Mirka Gaudreault (5e année) et Jeanne Gaudreault (6e année)
Nous vous présentons Charles-Émile Gagné. Il était un ancien sculpteur de bois. Il a arrêté il y a environ 10 ans. Il a fait entre autres des ponts et des bateaux. Il faisait ses sculptures chez lui et il les donnait à la communauté. Il ne faisait pas d’évènements pour se faire connaître, mais était bien connu dans le village.
Maelya Savard (5e année) et Léo Boudreault (6e année)
Nous vous présentons Valentyna Galadza. Elle est une artiste qui fabrique de la poterie avec différentes textures et couleurs. Son atelier se situe à l’Anse-St-Jean. Elle fait d’autres sortes d’œuvres comme des œufs ukrainiens par exemple. Elle est allée à la maison des aînés pour faire une activité avec des œufs durant l’été. Elle a fait une présentation à Kao chocolat. Elle est d’ailleurs venue à notre école faire une activité. Elle donne des cours et vend ses créations.
Nous vous présentons également l’artisane Claudia Labrèche. Elle fait différentes choses comme des boucles d’oreille, des bracelets, des aimants, des vêtements et de l’art en bois. Son atelier se situe à l’Anse-Saint-Jean. Elle aide la communauté en offrant des produits diversifiés à la communauté.
Giani Gagnon (5e année) et Simeon Park (6e année)
Nous vous présentons Benoît Lavoie qui est luthier. Qu’est-ce qu’un luthier ? C’est quelqu’un qui fabrique des instruments de musique. L’atelier de Benoit se situe en bas de chez lui à Petit-Saguenay. Il vend des instruments de musique et peut même les réparer. Il passe parfois à la télé et fait souvent des expositions.
Nous vous présentons la coopérative Minuit moins cinq. Les artisanes qui y travaillent récupèrent des morceaux de tissus, les découpent et fabriquent autre chose comme des sacs bananes, des vêtements, des sacs à collation, etc. L’atelier se situe à Petit-Saguenay. Elles aident la communauté en redonnant une deuxième vie aux vêtements.
Grâce à L’AGIR, nous avons eu le plaisir d’accueillir Rémi Aubin de La Baie. Il a su captiver l’attention des enfants lors d’un après-midi dédié à la pêche scientifique au flétan. Au programme, il a expliqué les techniques de pêche, l’habitat des flétans, leur régime alimentaire et a même présenté les meilleurs outils pour réaliser de belles prises.
Il a également détaillé la dimension scientifique de la pêche, notamment la collecte des otolithes pour recueillir des données. Les enfants ont eu l’occasion de manipuler des moulinets et des cannes à pêche, tout en apprenant différents nœuds populaires. Rémi Aubin a généreusement partagé sa passion pour la pêche avec nos élèves, il était impressionnant de voir l’émerveillement dans leurs yeux.
Au nom des élèves de l’École Saint-Gabriel, un grand merci !
Annick Simard – Agente de développement
ANNONCE SPÉCIALE Le Festif! à l’école
En collaboration avec le Festif! de Baie-St-Paul, l’école Saint-Gabriel a l’honneur d’avoir été choisie pour accueillir une artiste dans notre milieu pour un concert privé aux élèves.
Depuis 2018, le projet permet aux jeunes de recevoir des artistes québécois marquants directement dans leur école. Se déclinant en deux volets (spectacles et conférences/ateliers musicaux), ce projet permettra aux élèves de côtoyer plusieurs artistes établis, de se familiariser avec leur métier, et de s’impliquer dans la vie culturelle de leur milieu.
Sara Dufour, auteure-compositrice viendra interpréter quelques-uns de ses titres dans le gymnase de l’école pour les plus petits (maternelles-1-2) et les grands (3e à 6e année). Le concert aura lieu sur les heures de classe et ne s’adresse qu’aux élèves SEULEMENT.
C’est la nuit de Noël. Tout le monde dort. Dans la maison, il y a une odeur de cannelle. La boîte à musique, placée sur le dessus de l’armoire, joue une mélodie apaisante. Sous le sapin, on observe un petit train, mais toujours pas de cadeaux. Le Père Noël n’a pas fini sa tournée. Un petit chat se cache derrière le sapin. Doritos regarde attentivement le lait et les biscuits destinés au Père Noël. Il réfléchit à un plan.
Le matou décide finalement de grimper sur le sapin, puis de sauter sur le tabouret. Cette boule de poils rousse a déjà englouti la moitié du verre de lait quand, soudain, il sursaute en entendant un bruit de clochette. C’est alors qu’il voit un peu de cendre tomber de la cheminée. C’est le père Noël!
Le père Noël sort de la cheminée. Le chat lève la tête rapidement et regarde le monsieur à la barbe blanche se diriger vers lui ou plutôt vers les biscuits. C’est à ce moment que Doritos agrippe un biscuit et court se réfugier en-dessous du sapin. Le Père Noël, en colère, crie « oh, oh, oh! » très fort en espérant faire peur au chat et récupérer ses biscuits. Au contraire, toute la famille se réveille!
Avant d’aller se cacher, le Père Noël prend le dernier biscuit et court vers la cuisine. Pendant ce temps, les enfants se précipitent vers le salon en pensant que le Père Noël serait là. Toutefois, ils ne voient personne. De plus, il n’y a rien sous le sapin!
Un bruit étrange se fait entendre. Le chat miaule et gratte sur la porte de la cuisine. Surpris, les enfants se dirigent vers la cuisine. Ils ouvrent tranquillement la porte pour y découvrir… le Père Noël la main dans le sac! Doritos saute alors sur le comptoir pour manger, lui aussi, les fameux biscuits à la cannelle. Trop tard, il n’y a plus un seul biscuit. Le Père Noël les avait tous dévorés! Pour se faire pardonner, le mangeur de biscuits professionnel, place finalement plusieurs cadeaux sous le sapin dont un tout spécialement pour le petit matou : une souris téléguidée! Les enfants se réjouissent et remercient le généreux papa Noël.
Joyeux Noël!
Joliane Tremblay, 5e année, Jade Lavoie, 5e année, en collaboration avec Mimosa Harvey, Tiana Houde Gentes et leur enseignante.
Au lac Emmuraillé, un magnifique chalet règne sur la place et il est entouré d’un lac sublime. En face de la cabane en bois, on observe une montagne qui ressemble à un mur comme si on l’avait coupé en deux! Ensuite, il est possible de s’asseoir sur un arbre au-dessus de l’eau. Sur la place, il y a une sorte de mini-maison qui peut accueillir du bois de chauffage à côté de la fabuleuse forêt colorée. Sur le chemin, il y avait un minuscule écureuil qui mangeait de succulentes noisettes sur le côté du sentier. Enfin, il y a un ruisseau d’un bleu très sombre comme un ciel de nuit.
Par Mélodie Houde, 5e année
Tournoi de volleyball à l’école Fréchette
Du 15 au 17 novembre 2024 avait lieu le tournoi de volleyball dans le gymnase de l’école Fréchette. 27 équipes ont participé à cette compétition amicale dont le niveau était relativement élevé. C’était la 27e édition de ce tournoi! Le 15 novembre, le coup d’envoi a été donné à 16h avec un match qui opposait plusieurs membres du personnel de l’école à l’équipe des juvéniles. Cette première soirée sportive s’est terminée tard dans la nuit!
En fin d’après-midi, le samedi, les organisateurs ont fait tirer quarante prix de participation pour les joueurs. Le samedi soir, tout le monde pouvait déguster un succulent spaghetti au profit du voyage de fin d’études pour les secondaires 4. Après le souper spaghetti, un DJ a diverti les joueurs et les spectateurs jusqu’à tard le soir. Finalement, ce tournoi a été un réel succès car, grâce à lui, un montant de 6900$ a été amassé pour financer l’équipe de volleyball de l’école Fréchette. Un merci spécial à Mme Nancy Gagné pour son implication dans l’organisation de cet évènement, aux jeunes joueuses de l’école, ainsi qu’à tous les autres bénévoles.
Par Blanche Boudreault, 6e année, en collaboration avec Mme Marie-Claude Boily
Vendredi 1er novembre à dix heures, au sous-sol de l’église Saint-François-d’Assise, l’ambiance est animée : les chaudrons mijotent, les couteaux tranchent et les robots râpent. Le premier groupe de la cuisine collective de Petit-Saguenay, surnommé “Les Séniors,” inaugure fièrement son nouveau local. En cinq heures de travail d’équipe, ils ont concocté un chili con carne, un potage aux carottes, des quiches aux oignons caramélisés et un délicieux pain aux bananes. Les sept participants repartent chez eux le sourire aux lèvres, avec des pots Masson bien garnis et de nouvelles idées de recettes.
La cuisine collective de Petit-Saguenay réunit de petits groupes d’environ six personnes pour préparer des plats sains et économiques à emporter, en partageant les frais d’épicerie et la location de la cuisinette. Les groupes sont autonomes et fixent leurs propres règles (jours de cuisine, fréquence, choix alimentaires, etc.). L’unique consigne pour tous : favoriser les achats auprès de notre coopérative d’alimentation et des producteurs locaux.
Avant la pandémie, un groupe de cuisine collective existait déjà dans la cuisine de l’aréna. Profitant de la pause forcée, la municipalité a décidé de le relocaliser au sous-sol de l’église, un espace plus spacieux et disponible que l’aréna, notamment utilisé pour le casse-croûte Le P’tit Sag en hiver.
Ce projet a vu le jour grâce à une subvention du gouvernement du Canada (FIAL), qui a permis d’améliorer l’aménagement de la cuisinette (cuisinière, îlot central, céramique) et d’acquérir divers équipements de transformation (robot culinaire, autoclave, scelleuse sous vide, autocuiseur, gaufrier, extracteur de jus, couteaux, etc.). La MRC du Fjord-du-Saguenay a également contribué au lancement de la cuisine collective de Petit-Saguenay par son programme de soutien aux politiques MADA, qui a financé l’achat de denrées de base. Enfin, merci au comité de la Fabrique pour sa collaboration précieuse dans ce projet.
La cuisine collective de Petit-Saguenay regroupe aujourd’hui quatre équipes de tous âges : des groupes comme “Les Bambinos” et “Les Marmites” se réunissent une à deux fois par mois, d’autres chaque semaine, en journée, le soir ou les fins de semaine. Chaque groupe gère son organisation et élabore son propre menu. Au total, plus de 30 membres forment désormais la cuisine collective de Petit-Saguenay. Des ateliers ponctuels pourraient aussi être proposés selon les saisons (cannage, lacto-fermentation, etc.). Enfin, la cuisine collective participe à la préparation de repas 100 % végétariens pour les bénévoles du festival Virage, qui sera de retour à Petit-Saguenay en 2025.
Le 1er novembre dernier, le conseil d’administration de Promotion et développement de L’Anse-Saint-Jean, (PDA) de concert avec la municipalité, a organisé un 5 à 7 afin de rendre hommage aux bénévoles qui donnent généreusement de leur temps et permettent de faire fonctionner les divers organismes qui existent au sein de notre fabuleux village.
Plus de 30 organismes, comités ou conseils d’administration ont ainsi été identifiés, au sein desquels participent bénévolement pas moins de 300 personnes.
Chacun de ces organismes était invité à proposer les noms de deux bénévoles pour les représenter lors d’une rencontre de reconnaissance. À l’occasion, un texte, rédigé par l’organisme, soulignait l’implication de ces personnes.
Les membres du conseil municipal ainsi que les administrateurs de PDA de L’Anse-Saint-Jean étaient présents pour accueillir et remercier ces nombreuses personnes qui ont répondu à l’invitation. En effet, ce sont 52 bénévoles qui étaient présentes lors de cette réception, à laquelle assistaient le maire Richard Perron et la présidente de PDA, Nathalie Houde.
Les animateurs de la soirée, Marina Lavoie et Anicet Gagné, ont livré un hommage aux bénévoles présents en leur lisant un texte proposé par les organismes eux-mêmes ou encore composé par Marina. Tout au long de cette soirée, les participants pouvaient déguster des hors d’œuvre préparés par le Café du Quai.
Après les hommages, les organisateurs ont fait tirer, parmi les bénévoles présents, des prix de présence achetés dans des entreprises anjennoises.
Merci aux organisateurs de cette belle soirée de reconnaissance et encore une fois merci aux centaines de bénévoles qui consacrent un minimum de 100 heures par année à animer et à rendre agréable la vie au sein de notre village.
Le Sentier des Murailles, ce sentier de ski hors-piste reliant les municipalités de Petit-Saguenay, Rivière-Éternité et L’Anse-Saint-Jean, a fermé en 2015 suite à la faillite de la Coop Quatre Temps. En 2022, le Trait d’union vous annonçait le début d’une étude pour évaluer la relance de ce sentier emblématique. Aujourd’hui, les résultats sont enfin sur la table.
En février 2024, le rapport final a été présenté au comité mandataire, suivi de l’estimation budgétaire en octobre. Le comité mandataire est composé d’élus et d’agents de développement des trois municipalités concernées. Voici un résumé des résultats de l’étude et des perspectives pour le projet à l’heure actuelle.
Un diagnostic prometteur
Pour mener cette étude, les firmes Option Aménagement et Synergie ont consulté une soixantaine d’intervenants locaux. Résultat ? Un large intérêt pour la réouverture, mais avec une refonte de son concept. Jugé trop élitiste dans sa configuration passée, le sentier devrait désormais être plus accessible et polyvalent selon eux.
D’après l’étude de marché, il existe une réelle place pour le Sentier des Murailles dans l’offre actuelle de randonnées longues au Québec. Toutefois, les porteurs de projets devraient miser sur trois axes :
Accessibilité : intégration de boucles et d’une meilleure signalisation.
Renommée internationale : partenariat avec la SÉPAQ.
Connexion villageoise : encourager les commerces locaux et intégrer la culture à l’expérience.
La topographie offre un potentiel pour la création d’un sentier cyclable de longue randonnée. La topographie démontre également un potentiel pour le développement d’expériences complémentaires sur certaines boucles (vélo de montagne, escalade, descente de rivière, ski alpin, haute-route, chien de traîneau, etc.). Ces expériences viendraient enrichir l’offre locale tout en profitant des infrastructures existantes.
Cependant, des défis majeurs demeurent, notamment l’entretien, la sécurité, la gouvernance et le financement. Un autre enjeu concerne l’appellation du sentier : une recherche rapide en ligne associe déjà le nom « Sentier des Murailles » à un tracé du Bas-Saint-Laurent.
Une vision de développement par phases
Les consultants recommandent une approche progressive, en trois phases :
Phase 1 – Consolidation : mise à niveau des infrastructures existantes pour rouvrir un sentier de randonnée pédestre accessible, relié aux villages.
Phase 2 – Bonification : ajout d’un sentier dédié à la randonnée à vélo.
Phase 3 – Destination : développement d’activités inédites pour enrichir l’expérience des visiteurs.
Cette stratégie permettrait une évolution réaliste du projet, tout en respectant les contraintes budgétaires et les priorités locales.
Un projet d’envergure mais adaptable
Le coût estimé du projet s’élève à 42 millions de dollars, avec un tarif moyen de 50 000 $ par kilomètre pour la création des sentiers, basé sur des standards internationaux. Le comité mandataire propose de revoir cette estimation avec des montants plus réalistes. En ajustant les coûts à 15 000 $/km – considérant les prix de la Coop Roches et Racines par exemple – le segment pédestre entre Rivière-Éternité et Petit-Saguenay (57,37 km) coûterait environ 860 000 $, au lieu des 2,9 millions initiaux.
Lors de la présentation de l’estimation budgétaire en octobre, les municipalités de L’Anse-Saint-Jean et Rivière-Éternité ont salué la pertinence du projet pour positionner le Bas-Saguenay comme une destination de plein air quatre saisons. Cependant, elles ont exprimé des réserves quant aux ressources financières et humaines nécessaires à sa réalisation à court terme.
Un avenir prometteur pour le Bas-Saguenay
Le projet pourrait s’intégrer au futur regroupement des comités touristiques du Bas-Saguenay ou être soutenu par la MRC du Fjord-du-Saguenay. En effet, dans sa planification stratégique, cette dernière vise à valoriser l’expérience immersive du fjord, et le Sentier des Murailles pourrait devenir une première étape dans un projet à échelle du territoire.
Des opportunités de financement seront également à surveiller via le Plan Montagne de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui soutient le développement du tourisme d’aventure en région montagneuse.
Relancer le Sentier des Murailles est une ambition de taille, mais aussi une chance unique pour faire rayonner le Bas-Saguenay. Avec une planification réfléchie et des ajustements budgétaires, ce projet pourrait renforcer l’offre touristique quatre saisons de la région. Affaire à suivre !