Il y a ces métiers qui disparaissent, et d’autres qui reviennent à la mode, il y a ceux qui se s’adaptent et d’autres qui se créent. Il y a ces nouveaux arrivants qui inversent tranquillement la courbe démographique de nos villages et il y a la relève, qui pourtant se fait rare dans bien des domaines. Il y a aussi les nouvelles technologies qui permettent de travailler d’un peu partout dans la Province de Québec et l’artisan, qui semble de plus en plus petit face aux Amazon et made in China de ce monde moderne !
En allant à la rencontre de travailleurs du Bas-Saguenay, Le Trait d’Union a voulu faire un portrait non exhaustif d’une réalité en mouvance, d’un contexte économique et culturel qui veut encourager l’achat local malgré tout !
Si on ne vient pas habiter dans la région pour devenir riche et célèbre, on doit tout de même pouvoir mettre du beurre sur la table. Tout comme les natifs du Bas-Saguenay, qui ont dû se réinventer au moment de la crise forestière des années 80, le nouvel arrivant devra souvent créer son propre emploi s’il veut vivre dans notre région à la qualité de vie si exceptionnelle. C’est ainsi qu’une chocolaterie, une microbrasserie, de nombreux professionnels de la santé naturelle, des entreprises de plein air, des entreprises agricoles et bien d’autres ont vu le jour, pour le plus grand bonheur des gens d’ici.
À l’époque des imprimantes 3D et des livraisons à domicile d’à peu près tout ce qui existe dans le monde de la consommation, il faut avoir une sacrée confiance en la vie et un besoin féroce de liberté pour oser se lancer dans l’aventure.
À l’image d’un guide de plein air dans un environnement façonné au gré des éléments, la vie professionnelle au Bas-Saguenay demande-t-elle d’avoir cette force d’imagination créatrice qui permet alors une intégration optimale dans la région ?
C’est ce que ce numéro tentera de découvrir.
