Noël à travers l’époque

992
Maxime Pelletier lors de l’acticité chez sa professeure de français Maïa Gentes-Perron.

En préparation du dossier sur l’alimentation, le Trait d’Union est allé rencontrer les jeunes élèves du secondaire 4 de l’école Fréchette. Cela a donné lieu à de très beaux textes. Voici ce que certains ont écrit en s’inspirant du souper du temps des fêtes.

Depuis toujours, les repas de famille au Bas-Saguenay ont une grande importance au sein de notre communauté. Les souvenirs les plus ancrés profondément sont ceux des soupers du temps des fêtes. Ma grand-mère me racontait, il y a de ça une soixantaine d’années, que Noël était le souper le plus important de l’année. Tous allaient à la messe de minuit où on pouvait retrouver la magnifique crèche qui illuminait les yeux des enfants. On retournait par la suite à la maison pour le fameux réveillon de Noël, là où nous attendait le repas. Une tourtière cuite à la perfection, un pâté de viande fait avec amour, de délicieuses beignes ainsi que la populaire bûche de Noël. C’était une soirée magique. Il y avait aussi un plat de bonbons assortis, mais les roses et les jaunes n’étaient pas “mangeables”, ils restaient abandonnés dans le bol.

En y réfléchissant, on peut voir la différence flagrante entre nos Noëls des deux dernières années où on a tenté tant bien que mal de reproduire un Noël aussi magique que ceux d’autrefois.

Maxime Pelletier

 

Le souper des Pelletier

Aurélie Houde du secondaire 4.

Ce soir, c’est le réveillon de Noël. Après 2 ans, nous pouvons enfin aller célébrer Noël chez grand-maman. La famille Pelletier réunie pour la plus grosse fête de l’année. Chaque année, ce que j’aime le plus, c’est le merveilleux dessert de grand-maman. J’ai vraiment hâte d’enfin pouvoir manger sa superbe bûche maison. Comme d’habitude, nous passons les premières heures à parler et à fêter. J’avais trop hâte de jouer avec mes cousines. Ensuite, nous passons à table. Nous mangeons la bonne tourtière de ma tante Karine. Pendant que les adultes terminent de manger, je m’en vais jouer à l’étage avec mes cousines. Un peu plus tard, c’est enfin l’heure du dessert. Je descends à toute vitesse, prête à manger la magnifique bûche de grand-mère. En prenant la première bouchée, je fais une grimace. Ça ne goûte pas du tout pareil qu’à l’habitude. Voyant que personne n’a l’air d’aimer, grand-maman Ginette goûte et recrache sa bouchée. Elle court à la cuisine voir sa recette et les ingrédients et elle revient découragée. Finalement, elle s’excuse et nous éclatons de rire. Elle avait mis du sel au lieu du sucre dans sa recette. Pauvre Grand-Maman !

Océanne Lavoie et Aurélie Boudreault

 

Océanne Lavoie à côté de son amie, Léticya Tremblay.

Un doux fumet

Le froid franchissait mon doux manteau

Mes joues gelées par le vent glacial

Les cris d’enfant joyeux retentissaient dans mes oreilles

Une odeur alléchante remontait par mes narines

Elle me rappelait celle de l’année d’avant à la même date

Un éternel parfum ensorcelant

Franchissant le bas de la porte

L’arôme de Noël traversait mon nez

Un grand sourire se dessina sur mes lèvres

Léticya Tremblay et Mlle C.