Bientôt Noël…. Cette grande fête annuelle célébrée, dans le monde chrétien par une indigestion de cadeaux, n’est-elle pas, au départ, le souvenir de la naissance de Jésus ? Comment a-t-on pu déraper de cette façon dans le monde occidental ? En passant d’une journée très religieuse à une foire aux emplettes où, dans certains quartiers, même des voisins se donnent des cadeaux, alors qu’il n’y a plus aucun moment privilégié pour écouter la parole du Christ.
Bien que l’Église mette tout en place pour que chaque paroisse ait sa messe de Noël, pas plus d’une centaine de paroissiens se déplacent pour fêter en groupe la venue de Jésus. Revenir à l’idée première de cette fête tant attendue, permettrait à bien des familles d’éviter la tristesse financière d’un janvier dans le rouge, d’un février dans l’orange et d’un mars à peu près dans le vert.
Voici la réflexion que j’ai reçue dernièrement sur Facebook : « J’aimerais que les Noël ressemblent aux Noël d’avant : un bon et simple repas entouré des gens que l’on aime et qui nous aiment, où l’on s’amuserait et le lendemain un petit cadeau de valeur, juste pour différencier ce merveilleux jour de Noël qui serait autre qu’une fête commerciale, qui ruine certaines personnes ou au contraire les rend tristes car ils n’ont pas d’argent pour faire plaisir à leurs proches. Ce jour du 25 décembre devrait être un jour heureux pour tous avec un max d’amour qui est en fait le plus beau des cadeaux… »
Alors pourquoi ne pas enjoliver le pied de notre arbre de Noël, non pas par des dizaines de cadeaux mais par une collection de petites maisonnettes d’hiver ou par des personnages de crèches en porcelaine. Les cadeaux pourraient être une boîte de morceaux de sucre à la crème, amoureusement confectionnés, ou une boîte de délicieux biscuits ou des beignes cuisinés dans le courant de décembre, ou des confitures, des salades d’hiver, des chutneys empotés en automne, lorsque les récoltes sont les plus abondantes. L’emballage n’aurait vraiment plus d’importance, car c’est le cœur qui donnerait et non pas le porte-monnaie.
Mais si vous teniez absolument à quantifier monétairement votre amour, un ou deux 20$ dans une carte de Noël pourraient faire l’affaire. Soyez assurés que le jeune qui les recevrait saurait quoi en faire et ce serait vraiment à son goût plutôt qu’au vôtre. Mais surtout n’oubliez pas que de s’offrir, au moins une fois dans l’année, une rencontre avec celui qui est né il y a plus de 2000 ans, c’est toujours d’un réconfort assuré… si bien sûr vous ne le faites pas pour montrer votre nouveau manteau ou vos nouvelles bottes.