Nouvelle vie pour l’Auberge du Jardin

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Personnes assises sur les marches de l'Auberge du Jardin à Petit-Saguenay
Léa (en haut à droite) et trois de ses employées cet été devant la Maison, qui fait partie des hébergements en location de l’Auberge.

Café, restaurant et rencontres au cœur de Petit-Saguenay

Au cœur du village de Petit-Saguenay, l’Auberge du Jardin démarre une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée de Léa Gilbert-Couillard et son père, André Couillard. Ce projet vise à offrir bien plus qu’un simple hébergement : c’est un lieu de rencontre et de partage, intégrant café, restaurant et espace communautaire.

Un projet familial avec une vision rafraîchissante

Léa, diplômée en biologie de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et barista expérimentée, a toujours nourri une passion pour les projets locaux et le plein air. Sa fibre entrepreneuriale s’est manifestée dans diverses initiatives, y compris Delaine Tricot, une petite entreprise artisanale qu’elle a fondée il y a trois ans. C’est avec cette même passion qu’elle s’est associée à son père, André, un entrepreneur aguerri, pour racheter l’Auberge du Jardin.

Léa explique : « Nous étions à la recherche d’un projet familial et lors d’une visite à Petit-Saguenay, l’Auberge nous est apparue comme une opportunité idéale. Ce lieu magnifique a un énorme potentiel et peut devenir un véritable berceau pour plein de projets. »

Un lieu de rassemblement

L’Auberge du Jardin s’est rapidement imposée comme un point de rencontre, comblant un vide dans la petite municipalité. « La communauté avait besoin d’un endroit pour se retrouver après des activités comme le ski ou pour prendre un café entre amis. Nous voulions créer un espace chaleureux, où chacun se sentirait chez soi, » précise Léa.

L’accueil de la communauté a été très positif malgré les premières réserves sur le menu sortant de l’ordinaire qui a finalement séduit les locaux. Léa ajoute : « Nous avons eu de beaux commentaires des résidents de Petit-Saguenay. Beaucoup d’entre eux n’avaient pas mis les pieds ici depuis des années. »

Pas de café sans Auberge

« Décoller une nouvelle entreprise dans une région, c’est un défi, » avoue Léa. Elle et son père ont eu la chance d’acheter un commerce existant avec une clientèle établie, ce qui a facilité leur démarrage. Sur le long terme, Léa souhaite réussir à attirer une clientèle Québécoise dans son Auberge, et pas seulement des touristes internationaux.

plats proposés à L'Auberge pour le petit déjeuner
Un menu de saison cuisiné avec des produits frais et locaux

Léa précise : « Opérer le café sans l’hébergement, ça serait financièrement difficile. » L’hébergement touristique permet à Léa d’explorer des idées et des projets pour redonner à la communauté. Un café c’est un point d’ancrage pour les visiteurs. C’est là qu’ils peuvent rencontrer les locaux et échanger avec eux pour découvrir qui se cache derrière les majestueux paysages du Bas-Saguenay. Léa aspire à en faire un lieu incontournable pour les touristes, mais aussi les habitants. « J’espère que venir prendre un café chez nous ça va entrer dans les habitudes des locaux. »

Une communauté dynamique

Cet été, l’Auberge du Jardin a eu l’occasion de briller lors du Festival Virage, un événement qui a coïncidé avec son ouverture. Léa note : « Le festival est arrivé au moment parfait. Nous avons eu une incroyable opportunité de présenter nos produits et services à un large public local et régional. Toute l’Auberge était exploitée par le festival, autant le café, la terrasse, le jardin et même le salon en haut. C’était émouvant de voir notre vision se concrétiser si rapidement. C’était une très belle collaboration avec un festival en phase avec nos valeurs. »

Public sur le gazon lors d'un concert en lein air
Calico Oli en spectacle sur la terrasse de l’Auberge lors du festival Virage.

L’Auberge du Jardin a aussi pris des mesures pour s’intégrer à la communauté. Léa a lancé un club de course qui se réunit tous les jeudis et dimanches matin. « C’est une manière de rassembler les gens et de se motiver à faire une activité physique. Les participants bénéficient de réductions au café après leur course. »

À long terme, Léa envisage de diversifier encore plus les activités offertes. « Nous avons l’intention d’étendre notre offre avec des événements diversifiés comme des retraites ou des formations, » ajoute-t-elle.

Le café de l’Auberge du Jardin est ouvert tous les jours, de 8h à 14h. Cet hiver, l’Auberge proposera un menu du soir et des boissons alcoolisées. Pour suivre les événements et les nouveautés, consultez leurs pages Facebook et Instagram.