La saga du toit de la patinoire de Saint-Félix

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À la séance du Conseil municipal de Saint-Félix d’Otis, tenue le 16 janvier dernier, des citoyens vraiment mécontents sont venus se plaindre que la patinoire n’était toujours pas prête. En effet, la compagnie qui a obtenu le contrat de construction du toit n’avait pas livré l’équipement à la date prévue soit le 23 décembre 2016. Les jeunes et les ados n’ont donc pu ni patiner, ni jouer au hockey durant le congé des Fêtes.

Un retard dans la construction du toit couvrant la patinoire avait empêché l’utilisation de la glace car les nouvelles bandes avaient été enlevées pour faciliter le travail des employés de Log Home, la compagnie qui a obtenu le contrat.

Cette installation, rare dans la région, et même au Québec, fut obtenue dans le cadre d’un programme fédéral d’aide aux infrastructures, PIC Canada 150. Le coût du toit lui-même est de 270 000 $. Cette demande faite au fédéral comprenait également l’achat de deux jeux de palets américains, la réalisation d’un skate parc, la réparation du terrain de balle et l’installation d’un mur de pratique dans l’enceinte des cours de tennis.

Le montage financier de ces nouvelles installations municipales se découpait ainsi : 150 000 $ de Développement Économique Canada (PIC 150), 80 000 $ venant du fond de développement de la MRC (2016-2017), 50 000 $ fournis par la municipalité et enfin 20 000 $ de la Commission des Loisirs.

En ce début février, après 25 couches de glace, la patinoire est prête à recevoir les amateurs de glisse.  Au printemps, il restera des travaux de finition pour le toit soit le plafond dans lequel de l’éclairage sera intégré ainsi que des colonnes de son qui permettront aux patineurs de s’adonner à leur sport préféré en musique.

Jeudi, le 2 février, les deux équipes de baseball poche qui s’affrontaient dans le Chalet des Loisirs, ont vu Carl Brisson et Pierre Gagné, les deux employés de la municipalité diriger le jet d’eau sur les bords des bandes pour peaufiner cette surface qui sera parfaite jusqu’après le congé de la relâche. Bien que n’étant pas éclairées directement, c’est à travers la lumière bleutée des nouveaux luminaires que l’on voyait les gouttes d’eau se déposer également sur les couches déjà gelées.

Ouf ! J’ai bien hâte d’essayer mes nouveaux patins.