Marilou St-Pierre commence son parcours dans le domaine des communications à l’école Fréchette en créant avec d’autres élèves du secondaire un journal étudiant. C’est ainsi que cette native de Rivière-Éternité est repérée en 2004 par la toute nouvelle équipe du Trait d’Union.
Depuis, la scolarité de Marilou est un sans-faute qui l’amène vers une thèse de doctorat sur le parcours professionnel des journalistes sportives québécoises de 1970 à 2015. Celle qui donne de nombreuses conférences, écrit des articles scientifiques et travaille en recherche, est très fière de son cheminement universitaire, qu’elle poursuit encore aujourd’hui avec un postdoctorat à l’université d’Ottawa. « J’ai toujours pu bénéficier du soutien de mes parents, il n’a jamais été question de : qu’est-ce que tu vas bien pouvoir faire avec ça dans la vie ? Mes parents me faisaient confiance, ils voyaient que j’avais une certaine facilité à l’école, mais surtout du plaisir ! »
« Le soutien parental, du milieu aussi, c’est excessivement important et positif. Les métiers en communication, on n’a pas toujours au bout de la ligne un métier fixe, on ne devient pas dentiste ou architecte, mais ce sont des formations qui nous préparent à différents rôles ! On devrait toujours valoriser la connaissance, on doit chercher un métier bien sûr, mais l’éducation ne devrait pas être uniquement cela », poursuit celle qui lit toujours le Trait d’Union quand elle vient faire un tour dans la région. Ce n’est pas juste pour vous lancer des fleurs, mais je trouve que le journal a vraiment bien évolué ! Si j’étais encore étudiante au Bas-Saguenay, j’aimerais m’y impliquer ! »
Marilou voudrait également dire aux jeunes de ne jamais se laisser mettre des bâtons dans les roues, surtout pour des raisons du genre : je ne suis pas capable, c’est trop difficile ou pire encore, à quoi tout cela va me servir ! « Si c’est ce que tu aimes, faire de la musique, tu vas peut-être te dire que tu ne trouveras jamais de travail dans ce domaine. Mais tu sais quoi ? Tu vas apprendre tellement d’autres choses. Quand on fait un cursus scolaire, on finit toujours par apprendre bien plus que juste de la matière ! Ça nous aide à développer une réflexion critique, une ouverture d’esprit, c’est important de ne pas juste voir les études dans une optique fonctionnaliste. »
Foncez les jeunes et faites dont ce que vous aimez !
« J’ai vraiment eu la chance d’avoir des parents formidables qui ne m’ont jamais mis de bâtons dans les roues. À la fin de mon secondaire, j’avais d’excellentes notes, mais j’avais envie d’aller en Arts et Lettres. C’est ça que j’aimais. Les mathématiques, je n’avais pas de misère mais ça ne venait pas titiller en moi ce qui venait me chercher en créant une composition en français. Mes parents ont cru en moi, ils ont vu que c’est ce qui m’allumait et ils m’ont dit vas-y ! »