En septembre 2004, les personnes impliquées au sein de la table de concertation jeunesse du Bas-Saguenay lançaient le premier numéro du journal « le Trait d’Union ». Issu d’un plan d’action mis de l’avant pour favoriser la concertation entre tous les intervenants concernés par la réalité des jeunes, il est rapidement devenu un outil de communication au service de toute la communauté. Le Trait d’Union a permis, au fil du temps, de mettre en lumière les réalisations et les réussites de nos milieux. Il a également permis de réfléchir sur les enjeux et les défis auxquels nous sommes confrontés, toujours avec une approche positive et dans le respect.
Les artisans du Trait d’Union ont puisé leur inspiration dans les façons de faire du collectif des agents de développement du Bas-Saguenay, actif dans les années 1980, 1990 et 2000. Quelques personnes se rappelleront peut-être de « L’Écho Logique », publié de septembre 1984 à décembre 1989. Avec une facture assez professionnelle pour l’époque, il a vraiment servi, vingt ans plus tard, de modèle autant au niveau du graphisme que du contenu pour la réalisation des premiers numéros du Trait d’Union.
La grande réussite du Trait d’Union se situe dans l’engagement et la participation d’un grand nombre de personnes, de tous les horizons, qui apportent une contribution qui ne cesse d’enrichir les pages de la revue. Au fil des numéros, on voit passer des textes qui se démarquent et font époque. Les pages scolaires constituent également un apport incroyable qui nourrit notre sentiment d’appartenance et inspire, nous dit-on, des carrières en journalisme et en communication.
Assurer la santé financière d’un média écrit a constitué, de tous les temps, un exploit. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui. C’est pourquoi le support des conseils municipaux a toujours été essentiel. Il vient compléter les revenus publicitaires qui sont le fer de lance d’une nécessaire autonomie. À une certaine époque, un journal commercial, (Le courrier du Fjord) a voulu s’accaparer le marché des publicités locales et des contributions municipales. Au terme d’une période tumultueuse, le « jeune » hebdo Baieriverain a fermé, le Trait d’union est resté.
Vingt ans pour un média écrit c’est donc tout un exploit. Il faut souligner la résilience de toutes les personnes – en particulier celle de Cécile Hauchecorne – qui soutiennent la revue et en assurent le développement. Pour ma part, à titre d’artisan de la première heure, à L’Écho Logique qui a débuté en septembre 1984 et au Trait d’Union en septembre 2004, cette fête du 20ième anniversaire me permet de revisiter 40 ans de récits et de photos qui resteront une banque d’archives unique pour le Bas-Saguenay. Ce regard me porte à croire qu’il y a, parfois dans la vie, des phénomènes plus grands que soi et c’est précisément ce qui contribue à construire notre patrimoine collectif.
Longue vie au Trait d’Union.