Une nouvelle directrice pour les écoles du Bas-Saguenay.

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Madame Plante voit son rôle comme celui d’un bâtisseur de ponts entre les différentes équipes pédagogiques, mais également avec les autres partenaires de la communauté.

Arrivée fin novembre 2018 à la barre des écoles primaires de Saint-Félix, Marie-Médiatrice et Du Vallon, Myriam Plante, ainsi que les équipes d’enseignants, ont émis le désir d’une continuité dans la direction des écoles au Bas-Saguenay.

Par la suite, le profil du poste s’est modifié avec un regroupement de direction pour les écoles de Marie-Médiatrice, Fréchette et Du Vallon, alors que l’école de Saint-Félix se trouve maintenant sous la gouverne d’une direction d’établissement de La Baie. « Autant sur le plan économique que sur le plan humain, on n’a plus d’autre choix que de se mettre ensemble. Plus qu’une simple vision municipale, j’ai plutôt envie de parler de secteur et de faire en sorte qu’on ait vraiment une cohésion au niveau des 3 écoles », précise la nouvelle directrice en poste pour les cinq prochaines années. 

Originaire de Shawinigan, Myriam Plante est venue faire son Baccalauréat en enseignement à l’UQAC et depuis ce jour, elle n’a plus quitté la région du Saguenay. « Dans une petite communauté, le lien avec les gens est beaucoup plus facile, on peut prendre le temps de prendre le temps justement et ça me donne l’occasion de parler à tous les intervenants des municipalités. J’ai d’ailleurs fait le choix de m’acheter une petite maison à Rivière-Éternité, pour vivre dans le milieu où je travaille. »

Madame Plante voit son rôle comme celui d’un bâtisseur de ponts entre les différentes équipes pédagogiques, mais également avec les autres partenaires de la communauté. « Mon sentiment au sujet des établissements dans le Bas-Saguenay, c’est que ces trois entités sont très différentes, mais avec, en même temps, une vision complémentaire. »

Avec cette approche de développement d’un secteur, pourquoi ne pas réfléchir à des écoles cycles, permettant ainsi aux jeunes de fréquenter différentes écoles lors de leur parcours, se demande madame Plante. « Je pense effectivement que cela pourrait être une alternative, je ne dis pas que c’est la seule, mais cela pourrait être une alternative intéressante. Cela permettrait également de briser l’isolement de nos enseignants qui vivent souvent tout seuls à la tête d’un cycle. À mon avis, le projet de recherche École-Famille-Communauté va mettre la table à l’élaboration de telles solutions, en créant des moments propices à la discussion et au partage dans le respect des différences et de la collaboration. »

Au primaire, on retrouve 17 élèves à Marie-Médiatrice, 36 à Du Vallon et environ 80 à Fréchette. « Il y a une crainte dans le milieu d’éventuelles fermetures ! Ce qui n’est pas du tout dans la vision de la commission scolaire, ni dans la mienne ! Le volet développement, même si je ne veux pas m’y soustraire, cela découle beaucoup plus d’une volonté municipale, ils ont de nombreux leviers pour prendre les décisions administratives. »

De son côté, Myriam Plante est bien consciente que l’école est un partenaire incontournable. Une famille qui pense à s’implanter dans la région, les premiers éléments qu’elle va prendre en considération ce sont l’emploi, l’accès à la propriété et l’école ! « Mon rôle est d’abord et avant tout au niveau de la pédagogie. Les 3 milieux ont des couleurs particulières mais en même temps ils sont unis par un fil commun : le souhait de vitaliser notre environnement et de contribuer positivement au développement de nos jeunes dans la communauté. Pour l’instant, j’en suis principalement à l’étape de l’observation et de l’écoute afin d’être en mesure de mieux travailler avec les gens d’ici. »