Le Jardin de Joëlle Gagnon consolide son virage agrotouristique avec deux chalets rustiques et un kiosque de produits frais. L’idée est de permettre aux gens de la ville de vivre au rythme d’un jardin et de ses bons légumes. « Les gens viennent ici pour décrocher, reprendre contact avec le vivant, regarder les étoiles sans lumières artificielles! Nous, ça nous parait naturel mais ce n’est pas donné à tous de vivre cette beauté là au quotidien! » s’exclame la propriétaire des lieux.
Avec ces deux chalets rustiques, le Panthéon et la Bécassine, le Jardin des Défricheurs de Ferland-et-Boilleau permet à ses visiteurs de vivre l’expérience du camp dans le bois mais vécue d’une façon rassurante et facilitante.
Assez isolées, intimes mais sans avoir besoin de prendre une motoneige ou un 4 roues pour s’y rendre, ce sont des constructions écoresponsables, bâties avec du bois du village ou de la région et scié par des artisans locaux, mais aussi avec des matériaux récupérés.
« Avant la pandémie, notre clientèle était très variée, allant des américains, ontariens, européens aux québécois qui venaient décompresser. Mais depuis presqu’un an, c’est évidemment plus des québécois, des gens de Montréal, de Québec, mais également un bon 25% de gens d’ici, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui veulent juste sortir de leur appartement et s’offrir une pause en nature. Et on peut dire qu’en ce moment, ça répond vraiment à un besoin. Ce sont des gens qui viennent se ressourcer, prendre un bon bol d’air, décrocher, écouter le silence, chauffer le poêle, faire de la lecture, parfois j’ai aussi des artistes qui viennent faire des retraites d’écriture. Les locations se font à l’année et vont quand même bien. » poursuit Joëlle Gagnon.
Celle qui n’a pas une grande terre précise qu’avec la municipalité et un beau groupe de bénévoles, de nombreux sentiers se développent à Ferland-et-Boilleau (voir texte Nathalie Simard). Il s’agit ici de mettre en valeur la beauté des paysages montagneux bordant le magnifique lac Ha!Ha!
« Nous, ce que l’on veut avant tout avec ces chalets, c’est partager un peu de notre bien-être. Depuis cet été, tous les gens qui viennent ici, c’est vraiment pour décrocher du stress de la ville, ils arrivent stressés et ils repartent détendus juste d’être dans le bois, ça leur fait du bien de prendre un rythme un peu plus humain! Des fois, pas besoin d’aller loin pour changer d’espace, changer d’air! » termine joyeusement Joëlle avant de retourner sur sa terre.