Il y a six ans, Suzanne D. a reçu un diagnostique de tumeur au sein gauche lors de sa dernière séance de mammographie préventive à l’âge de 69 ans. Elle était parmi les nombreuses femmes faisant partie du programme de dépistage du cancer du sein, qui vérifie tous les deux ans la santé mammaire des Québécoises participantes.
Tout comme dans l’annonce que l’on voit à la télé, cette nouvelle les a pratiquement jeté par terre, elle et son mari Un cancer… ce mot annonce presque la mort de celui ou celle qui en est atteint, quoiqu’un peu moins souvent maintenant avec les découvertes de la médecine.
Madame D., suivie de proche par son médecin de famille, a rapidement eu un rendez-vous avec un oncologue qui lui a expliqué les risques de cette maladie ainsi que tous les traitements mis à la disposition des Québécoises pour guérir de ce cancer. Le taux de mortalité étant seulement de 10% des patientes prises à temps et dont le stade cancéreux est de 1 ou de 2 sur les 4 stades reconnus.
Cependant, c’est un autre médecin, spécialisé en chirurgie, qui devait l’opérer quelques semaines plus tard. Après sa première rencontre avec le chirurgien, Suzanne D. a passé un scanner déterminant de manière très exacte où se trouvait la tumeur. Des traits indélébiles furent appliqués sur sa peau, permettant au médecin d’extraire la masse cancéreuse.
Pour Suzanne D. c’est à ce stade qu’il y eut erreur médicale. Une des marques n’étant pas à la bonne place, le chirurgien a coupé directement dans la tumeur plutôt que d’en faire le tour, ce qui a occasionné une seconde intervention quelques semaines plus tard pour tout enlever. Il lui restait donc des traitements de radiographie à recevoir pour assurer le succès de la guérison.
Après 25 traitements à coup de cinq par semaine, Suzanne D était considérée en rémission. Il lui suffisait de prendre une médication quotidienne pendant cinq ans pour être assurée par le milieu médical d’être en santé. À 76 ans, Suzanne joue au golf, aux quilles, marche tous les jours et profite de la vie tout en gardant en tête les inquiétudes de ce mauvais épisode de sa vie.
Le programme de prévention du cancer du sein est un instrument médical supplémentaire qui profite pleinement aux Québécoises, mais aussi à l’État. Car une patiente traitée adéquatement pour un cancer de phase 1 ou 2 réussit une guérison rapide et coûte moins cher au ministère de la Santé.
Ce cancer est souvent associé à la médication hormonale prise lors de la ménopause pour en minimiser les effets. Il y a cependant des produits naturels très efficaces pour combattre les bouffées de chaleur et les sautes d’humeur qui n’ont pas d’effets secondaires et qui ne conduisent pas à toutes les complications vécues lors d’un diagnostique de cancer du sein.